La géobiologie, qu’elle soit appliquée à la vigne et au vin ou à l’habitat, reste la même base de travail. Seul le but diffère. Pour l’habitat, l’ambition est souvent de rétablir un équilibre, dissiper un mal-être ou se réapproprier le lieu.
Géobiologie de l’habitat
L’étymologie du mot « géobiologie » permet de comprendre son sens : géo- signifie la Terre et –biologie signifie l’étude du vivant. La géobiologie est donc l’étude de l’influence du sol sur tout ce qui est vivant (plante, homme, animal). La géobiologie actuelle étudie l’influence des rayonnements terrestres sur le vivant mais s’intéresse également aux pollutions créées par l’homme via les nouvelles technologies génératrices d’ondes électromagnétiques.
La géobiologie est le soin du lieu.
Le géobiologue allie deux approches complémentaires : l’une est technique – basée sur des mesures, des normes, des recommandations – au moyen d’appareils de mesure professionnels et l’autre se base sur la détection sensible, qui est un art ancestral basé sur une perception subtile des rayonnements telluriques et des phénomènes vibratoires.
Pourquoi recourir à la géobiologie ?
Certains endroits peuvent nous sembler plus agréables que d’autres : qui n’a jamais ressenti un bien-être indescriptible dans la nature ou au contraire une sensation d’oppression en rentrant dans une maison ?
Certaines personnes vont parfois souffrir de douleurs ou de fatigue chronique depuis leur déménagement.
Mais les « mauvaises ondes » d’un lieu peuvent aussi avoir une influence sur le déroulement de notre vie : période de « malchance » qui s’éternise, projets bloqués,…
Pour toutes ces situations, la géobiologie est une approche permettant de réaliser le diagnostic du lieu et d’apporter des solutions durables.
L’approche moderne de l’habitat, ne prend quasiment plus en compte la nature. Les maisons sont souvent construites uniquement sur des considérations monétaires. Or, si l’on regarde ce que faisaient nos ancêtres, dans un passé pas si lointain, on s’aperçoit que le lieu prenait une toute autre importance. Les églises, chapelles ou cathédrales, étaient ainsi toujours construites en alignement avec certains réseaux telluriques (Hartmann, Curry, Peyré, etc) ou avec certains rayonnements telluriques (cours d’eau souterrains, failles, etc), pour en tirer le meilleur effet positif. Et pour la construction des habitats, à moindre échelle, des règles identiques étaient appliquées, surtout pour échapper aux zones perturbées.
Grâce à la géobiologie, il est possible de rétablir un équilibre et une harmonie dans un habitat, même en zone perturbée. L’étude géobiologique permet de prendre conscience des perturbations subtiles et le géobiologue est là pour vous accompagner à trouver une correction à ces perturbations pour rétablir un équilibre.
Une Géobiologie Humaniste
Ma pratique de la géobiologie se veut humaniste : le lieu seul n’explique parfois pas toute l’étendue des perceptions désagréables ressenties. On ne peut dissocier une maison de ses habitants. Il peut exister une résonance entre le lieu et les personnes. L’écoute représente ainsi une part importante de l’étude. La solution apportée à un désordre géobiologique se fera toujours en lien avec les personnes présentes.
Champs Electromagnétiques de l’habitat
Les champs électromagnétiques (CEM) sont de plus en plus inévitables, particulièrement en environnement urbain. Grâce à ces ondes créés par l’homme, nous avons accès à des technologies certes très utiles, mais qui peuvent être lourdes de conséquences sur la santé.
Au chapitre des symptômes potentiels, bien entendu très variables d’un individu à l’autre, sont recensés :
- Fatigue chronique
- Vertiges/nausées
- Amaigrissement
- Troubles du sommeil
- Céphalées
- Acouphènes
- Troubles de mémoire
- Difficultés de concentration
- Brûlures
- Démangeaison
- Nervosité/irritabilité
- Tachycardie
- Etats dépressifs
- Diminution de la fécondité
Les CEM sont de deux natures :
Les champs basse fréquence
Il s’agit des champs électriques et magnétiques, dont la provenance principale est l’électricité, à une fréquence de 50 Hz en France. Tous les câbles/gaines et appareils branchés au réseau électrique sont potentiellement émetteurs de champs électriques, de même que les lignes haute tension, le réseau de chemin de fer, les transformateurs,…).
Les champs haute fréquence
Ce sont les champs correspondant à des fréquences de 100 KHz à 10 GHz. Sont concernés : la téléphonie mobile, le Wifi, Wimax, la radio, TV, le DECT (téléphone sans fil branché sur la box internet), ou encore le micro-ondes.
Le téléphone portable
Omniprésents dans nos vies et souvent encore plus dans la vie de nos adolescents, ces appareils sont bien pratiques mais sont de très puissants émetteurs d’ondes électromagnétiques haute fréquence !
LE SAVIEZ-VOUS ?
Faut-il téléphoner en 2G, en 3G, ou en 4G ?
Des tests réalisés par des spécialistes ont montré que ces technologies étaient très différentes en terme d’exposition aux ondes électromagnétiques :
- Téléphoner en 2G émet d’environ 200 à 500 fois plus d’intensité qu’un appel en 3G.
- Téléphoner en 4G émet environ 20 fois plus qu’un appel en 3G.
Il est donc indispensable de paramétrer son téléphone sur la 3G pour limiter son exposition ! Cela se fait très facilement dans les options/réglages du téléphone.
Le diagnostic électromagnétique
Mesures réalisées lors d’un diagnostic :
- La qualité de la prise de terre électrique : vérification des branchements à la terre et du niveau de votre prise de terre électrique (vérification de la conformité à la norme NF-C-15 100).
- Les champs électriques et les champs magnétiques basses fréquences
- Les champs électromagnétiques hautes fréquences
Objectifs :
- Mettre en évidence les éventuels dysfonctionnements de l’installation électrique
- Déterminer le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques
- Vous proposer des solutions pour limiter/neutraliser l’exposition
- Vous communiquer un maximum d’informations sur les précautions d’utilisation des divers appareils de votre logement (Linky, Wifi, téléphone portable, micro-ondes,…).
Radon – Habitat
Le radon est un gaz naturel radioactif méconnu du grand public en France. Il est pourtant identifié mondialement comme la 2e source de cancer du poumon : Source Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)
Il provient de la désintégration (perte spontanée d’électrons) de l’uranium, naturellement présent dans le sol, et se répand dans l’atmosphère. Le radon, poursuivra sa désintégration en formant des descendants solides, également radioactifs, qui peuvent se fixer dans les poumons, une fois inhalés.
La présence de ce gaz est surtout corrélée aux zones granitiques. Mais des concentrations importantes peuvent être mesurées dans des zones non réputées comme riches en radon. L’habitat peut devenir une zone d’accumulation de radon. Le contrôle du taux de radon est capital pour garantir l’innocuité du lieu de vie.
Moyenne par département des concentration en radon dans l’air des habitations (en Bq/m³) – source IRSN
Diagnostic Radon
Mesure indicative
La concentration en radon est mesurée, sur une période de temps limitée, avec un matériel vérifié régulièrement pour garantir sa justesse. Cette mesure permet de donner une idée précise de la concentration réelle en radon et de définir le niveau d’exposition.
Appareil de mesure
Moniteur Radon AER+
- Mesure radon haute sensibilité
- Affichage des données en temps réel, intervalle de mesure réglable de 15 min à 4h
- Détection par photodiode, sensibilité typique 20 (Bq/m3) par (coups/heure)
- Conçu, développé, fabriqué et testé en France
- Conforme aux exigences de la norme NF EN ISO 11665-5
Dans le cadre réglementaire, la mesure doit être réalisée par des dosimètres passifs. Ces dosimètres passifs doivent être laissés sur place 8 semaines au minimum. Après ce délais, ils sont renvoyés en laboratoire pour analyse, qui livre un rapport de mesure.