Certains phénomènes naturels sont nocifs pour le vivant. Si l’on considère que tout ce qui vient de la nature est globalement bon, il faut comprendre que des phénomènes bénéfiques seront en équilibre avec des phénomènes apportant des nuisances. C’est le principe de fonctionnement de notre Terre qui maintient un équilibre global au niveau de la planète entière.
Par le passé, les bâtisseurs détenaient ce savoir et implantaient les lieux de vie en zones neutres voire positives. Cette connaissance s’est plus ou moins perdue mais a été redécouverte depuis les années 1950 et a donné naissance à la géobiologie moderne.
Le géobiologue s’attache à détecter les nuisances et à leur apporter un équilibre localisé, par le biais d’une éventuelle correction, de façon à rendre le milieu propice à la vie. Vie végétale dans le cas de la vigne, vie microbienne et humaine dans le cas de la cave.
Les nuisances naturelles sont de nature diverse :
COURS D’EAU SOUTERRAIN
L’eau coule en surface (cours d’eau, rivière, etc) mais également en sous-sol. Elle circule pour finir par retourner à la mer et ainsi entretenir le cycle immuable de l’eau. Mais cette circulation d’eau souterraine exerce un rayonnement néfaste sur le vivant. Chez l’humain, l’impact principal se situe au niveau des glandes endocrines qui se trouvent fragilisées à l’aplomb d’un cours d’eau souterrain. Pour les plantes, divers symptômes sont visibles : les troncs des arbres peuvent devenir creux, la plante peut s’enrouler sur elle-même ou encore présenter des excroissances. Il s’agit d’une adaptation de la plante pour tenter de résister à la présence d’eau et à ses effets. La vigne devient moins résistante aux maladies et moins productive.
RESEAUX TELLURIQUES
Ces réseaux forment une trame plus ou moins serrée sur l’ensemble de la surface terrestre, tel un filet. Ils émanent des métaux en fusion présents dans le magma et exercent une influence énergétique sur le vivant. La taille de ces réseaux est différente selon le métal concerné : nickel, fer, cuivre, argent,… et portent le nom de leur découvreur, par exemple: Hartmann (nickel), Curry (fer), Peyré (or). Lorsque différentes mailles se croisent, elles constituent un nœud qui peut être très néfaste. Ainsi, lorsque qu’un nœud Hartmann se superpose à un nœud Curry, cela constitue un point étoile, particulièrement nocif, notamment si on y reste de façon prolongée.
FAILLES
Une faille est une cassure de la croûte terrestre, qui perd alors son intégrité et s’accompagne d’un déplacement des deux compartiments ainsi créés. Les failles sont plus ou moins fréquentes selon la nature du sous-sol. Par ces failles, divers rayonnements terrestres vont pouvoir remonter à la surface, tels les rayons gamma. Ces failles sont des zones de fractures géologiques, en profondeur ou en surface, qui génèrent des ondes telluriques et vibratoires préjudiciables à la vie. Lorsque de l’eau circule dans une faille, les effets néfastes sont amplifiés.
LE RADON
Matériel utilisé : moniteur radon AER+, haute sensibilité, conforme aux exigences de la norme NF EN ISO 11665-5
Le radon est un gaz naturel radioactif méconnu du grand public en France. Il est pourtant identifié mondialement comme la 2e source de cancer du poumon : Source Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). Il provient de la désintégration (perte spontanée d’électrons) de l’uranium, naturellement présent dans le sol, et se répand dans l’atmosphère. Le radon, poursuivra sa désintégration en formant des descendants solides, également radioactifs, qui peuvent se fixer dans les poumons, une fois inhalés. La présence de ce gaz est surtout corrélée aux zones granitiques. Mais des concentrations importantes peuvent être mesurées dans des zones non réputées comme riches en radon. En milieu vinicole, la cave, particulièrement si elle est enterrée ou semi-enterrée, peut être une zone d’accumulation de radon. Le contrôle du taux de Radon en cave est capital pour garantir aux vignerons l’innocuité de leur lieu de travail.
